Blaise Ndala

Blaise Ndala naît en République démocratique du Congo (ex-Zaïre), pays qu’il quitte en 2003 après y avoir décroché un baccalauréat en droit (Université de Kinshasa) et travaillé pour des ONG des droits de la personne.

Grâce à une bourse d’études de la coopération belge, il interrompt ses débuts au Barreau de Kinshasa, séjourne en Belgique où il se spécialise en droit international des droits de l'Homme. Passionné de lecture et versé dans l’écriture depuis le plus jeune âge, ses proches n’ont de cesse de l’inciter à envoyer ses manuscrits à un éditeur. Il ne se laisse guère convaincre.

Il décide de s’installer au Canada et gagne Montréal en janvier 2007, mais c’est dans la région d’Ottawa-Gatineau qu’il passera ses sept premières années en Amérique du Nord. Il intègre la fonction publique fédérale.

C’est à la fin de son passage à l’ENAP que Blaise Ndala décide d’écrire, enfin, le roman qu’il a laissé mûrir dans son esprit depuis ses années à l’Université de Kinshasa, au Congo. Au bout de quatre mois, l’auteur met un point final à la première mouture de ce qui deviendra, plusieurs mois plus tard, « J’irai danser sur la tombe de Senghor ». Un récit qui se sert du sport comme d’un alibi pour lever le voile sur un événement – le combat épique entre les boxeurs Mohamed Ali et George Foreman à Kinshasa en 1974 - qu’il considère comme «l’acte fondateur de la déliquescence du Congo-Zaïre, à l’image de maints régimes africains bâtis autour du mirage du Père de la Nation ».  

L’auteur est actuellement Analyste en suspension du casier judiciaire à la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Il vit à Ottawa. Il anime par ailleurs un blogue consacré aux droits de l'Homme et aux relations Nord-Sud, dans les colonnes du Huffington Post France (www.huffingtonpost.fr/blaise-ndala), sous la direction éditoriale de la journaliste française Anne Sinclair, qui lui a proposé, fin 2011, de se joindre à la toute première équipe de blogueurs qui vont lancer l'édition française de ce journal que vient de lui confier sa fondatrice, l'Américaine Ariana Huffington.