Le REFC présente: Marie Dupuis, auteure et poète
Que ce soit dans des Centres communautaires, des bibliothèques, auprès d’immigrants ou d’auteurs en réécriture, l’auteure de haïkus Marie Dupuis partage sa passion et ses habiletés en écriture, mais elle a aussi accepté de partager avec nous quelques facettes de sa personnalité, en répondant à notre questionnaire. |
1. Quelles ont été des lectures marquantes de votre jeunesse?
C’était Le Club des cinq, et Le Clan des sept d’Enid Blyton; tout ce qui était des groupes d’enfants qui faisaient des enquêtes et ces espèces de jeux de détectives! Il y avait aussi des bandes dessinées de mon temps, comme Sylvain et Sylvette; c’est très frais dans ma mémoire.
2. À quel moment avez-vous décidé de devenir auteure?
Je pense que ça remonte à très loin, et comme peut-être troisième ou quatrième carrière, j’ai décidé de retourner à l’université faire un Certificat en création littéraire qui m’a vraiment convaincue d’y aller plus sérieusement. Les racines étaient très loin, j’ai toujours écrit et j’ai toujours lu beaucoup, mais j’avais une autre carrière, j’avais une autre formation qui me passionnait tout autant.
3. Quel genre de lectrice êtes-vous?
J’embarque plus ou moins facilement dans mes lectures, mais comme depuis 25, 30 ans, je fais partie d’un groupe de lecture et que ce n’est pas toujours moi qui choisis le thème, ça m’oblige à faire de belles découvertes et à aller au bout des livres que je lis, aussi. Autrement, je me permets de les refermer sans les terminer; je pense que tous les livres ne peuvent pas rejoindre tout le monde, et c’est correct aussi : on n’a pas les mêmes sensibilités.
4. Êtes-vous du genre à juger un livre par sa couverture ou par son titre?
Pas vraiment, je pense que je vais y aller beaucoup avec les recommandations, ce dont les amis me parlent; je suis très sensible à ce qu’ils peuvent me suggérer, beaucoup plus qu’aux couvertures.
5. Quel serait pour vous un auteur incontournable de langue française?
Au Québec, ce serait Michel Tremblay, définitivement. C’est un de nos grands auteurs, pour qui j’ai beaucoup d’admiration, et aussi Réjean Ducharme. Ce sont deux pionniers, d’après moi, qui ont réussi à jouer avec la langue. Pour Réjean Ducharme, d’être capable d’éclater la langue, et pour Michel Tremblay, d’être capable de nous représenter en quelque sorte, dans son langage, sans avoir peur de le faire.
6. Est-ce qu’il y a un personnage fictif de la littérature que vous aimeriez rencontrer?
Peut-être que j’aurais aimé rencontrer Tintin!
Alice Côté Dupuis