Genre: Biographies

Pages: 210

Date de parution: 21 octobre 2024

ISBN (Papier): 9782925262510

Code: 20241101060155

Une autre vie en Nouvelle-France

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Auteur.trice: Gabrielle Ouimet

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Jean Ouimet, unique ancêtre de tous les descendants qui portent ce nom, est arrivé en Nouvelle-France le 16 juin 1659 sur le navire Le Sacrifice d'Abraham. Parmi les passagers se trouvait également Mgr François Montmorency de Laval accompagné de missionnaires.

À dix-neuf ans, il était orphelin de ses deux parents et n'avait ni frères, ni soeurs. Il est venu seul au Canada par ses propres moyens après avoir subi plusieurs grandes déceptions. C'était l'époque du régime de Louis XIV, celui qu'on appelait communément le "Roi Soleil". Pour payer ses ambitions, il n'hésitait pas à exploiter son peuple.

En arrivant à Québec, Jean s'est tout de suite mis à l'oeuvre pour trouver de l'emploi et s'installer. Après un peu plus d'un an, il épouse la jeune Renée Gagnon, fille de marchand.

De Château Richer à l'Île D'Orléans, Jean s'installe confortablement avec sa famille. Simple paysan qui cultivait la terre et possédait des animaux, Jean réussit en vingt-huit ans à être parmi les gens les mieux nantis de sa communauté. Il avait sûrement la "bosse des affaires" malgré sa grande générosité envers ses voisins.

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Gabrielle Ouimet

Née dans l'est de l'Ontario, Gabrielle Ouimet est issue d'une famille nombreuse. Très jeune, elle a su montrer son intérêt pour la langue française lorsqu'elle a remporté le prix de lecture pour son école lors d'un concours de français.

Mère de trois enfants et grand-mère de sept petits-enfants, Gabrielle a su mener à bon port tous ses accomplissements. Elle a vécu plus d'une décennie à Fermont, localité minière dans le nord du Québec où elle a enseigné au secondaire.

Puis la famille est déménagée au Nouveau-Brunswick. Là, Gabrielle a travaillé à l'apprentissage du français chez les fonctionnaires unilingues du gouvernement provincial. Toujours soucieuse de faire avancer la cause du français, elle a trouvé un emploi à la Société Nationale de l'Acadie, organisme qui veille à la promotion et à la survie de la langue française d'où son implication pendant quinze ans au Salon du livre de Dieppe. Puis en 2005, jusqu'à sa retraite, elle a mis sur pieds un bureau d'accueil à l'immigration francophone et en devient la directrice.