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Préface de Martine Léonard Le présent ouvrage réunit deux études portant chacune sur un roman particulier de Claude Simon, d'abord Triptyque (1973) puis Les Géorgiques (1981). À partir d'une approche inspirée par le post-structuralisme et la sémiotique, la première étude cherche à saisir dans les moindres détails le fonctionnement fascinant de Triptyque, en bâtissant lecture et réflexion critique sur la construction éminement intertextuelle de l'écriture simonienne. Considérant Les Géorgiques comme « clé et somme » de l'opus simonien, l'auteure aborde ensuite toute une hiérarchie de renvois analogiques qui mènent irrévocablement au mobile et au substrat ultime, le mythe, en particulier celui d'Orphée. Dans les polylogues perpétuels entre époques, modes de penser et orientations artistiques privilégiés par le roman, se trame une appréciation holistique, globalisante de la créativité simonienne.