Laville
Auteur.trice: Germaine Comeau
Étudiante à Paris, Ariane est une jeune femme de la Baie Sainte-Marie, en Nouvelle-Écosse, qui échange des courriels avec sa mère en même temps qu’elle écrit un roman. Absorbée par ses études, Ariane est contrainte d’abandonner son projet. Elle demande alors à sa mère de prendre le relais et de nous conduire elle-même au cœur de Laville. Il en nait un récit dans le roman, un jeu avec le temps et l’espace qui frôle parfois le vertige. Parce qu’il faut bien reconnaitre à quel point le monde est fragile. Laville. Deux millions d’habitants. Une merveille d’architecture urbaniste inspirée des modèles de Venise et d’Amsterdam, construite sur les terres des marais asséchés jadis, il y avait trois siècles, par de nouveaux arrivants dont la survivance dépendait de la culture des terres. Laville avait depuis lors grandi, sa banlieue avait grimpé sur les terres avoisinantes, mais son centre demeurait sur le terrain plat, à l’affut de la marée du bassin des Mines. C’est là que Barton avait choisi d’établir sa résidence principale. Au 38, quai Bonséjour, en plein cœur du quartier des Habitants. Traductrice et pédagogue de formation, Germaine Comeau signe là un troisième roman résolument ancré dans le 21e siècle. Auteure de pièces de théâtre et de pièces radiophoniques produites par la Société Radio-Canada, elle a marqué la littérature acadienne contemporaine par L’été aux puits secs, son premier roman. Germaine Comeau vit à La Butte, dans la région de la Baie Sainte-Marie, en Nouvelle-Écosse, et elle se consacre entièrement à l’écriture et à d’autres projets artistiques.