
faire le tour de la question
Pour son plus récent recueil de poésie, l’autrice manitobaine Lise Gaboury-Diallo a été inspirée par un panneau publicitaire aperçu lors d’un voyage à Milan, en Italie. Cette affiche promotionnelle mettait de l’avant les surrogati, un terme traduisible en français par « mères porteuses ». De ce simple mot, des centaines de questions ont éclos dans son esprit, et au terme de ces réflexions est né petites déviations, un recueil divisé en quatre parties, paru au début de l’année aux Éditions du Blé.

La littérature en guise de refuge
Au cœur du Vancouver des années 1960 vit, en compagnie de son frère Raphaël, une petite fille nommée Nadia. Après un événement dramatique que tenteront de leur cacher les adultes, les deux enfants seront confrontés à une nouvelle réalité moins heureuse, à laquelle ils devront s’adapter. Pour y échapper, Nadia trouvera refuge dans la littérature, qui lui servira de guide. C’est son histoire que recèle La petite fille qui voulait vivre dans les livres de Michèle Rechtman-Smolkin, publié aux Éditions du Pacifique Nord-Ouest.

Nager en plein mystère
Après le lac Baker, Shédiac, Campbellton, Baie-Sainte-Marie et même Québec, l’écrivain jeunesse Denis M. Boucher campe cette fois les aventures de ses Trois Mousquetaires à Petit-Rocher, important et pittoresque village acadien qui borde la baie des Chaleurs. Bien que son trio d’aventuriers avide d’énigmes et d’enquêtes se promène de région en région au fil des huit tomes déjà disponibles, le plaisir de les retrouver ainsi les énigmes entourant leurs aventures demeure entier. Le bateau fantôme de Petit-Rocher, paru au début du mois chez Bouton d’or Acadie, ne déçoit pas, et il fait nager en plein mystère!

Dévoilement des finalistes du Prix Champlain 2022!
Découvrez les titres finalistes du Prix littéraire Champlain 2022 pour les volets “adulte” et “jeunesse”.

Quand accumuler devient compulsif
C’est plus fort qu’elle, Elsa aime les araignées et ne peut s’empêcher d’accumuler les objets à leur effigie, ce qui nuit à ses relations interpersonnelles. Ce comportement compulsif provoquera son expulsion du foyer familial par sa mère, le départ de son mari et la prise en charge de sa fille par ses beaux-parents. Avec Capharnaüm, publié aux Éditions David, Nancy Vickers nous présente la relation amoureuse d’une personne avec ses objets. C’est un roman à la fois rigolo et triste, où les objets ont en définitive une plus grande valeur que les relations humaines.

Un Camus à l’acadienne
À l’occasion de leur quarantième anniversaire, les Éditions Perce-Neige ont décidé de rééditer certains de leurs titres phares, tels «L’ennemi que je connais» de Martin Pître. Dans un village ouvrier fictif, suivez le parcours d’un jeune homme qui décide d’aller travailler avec ses amis à la scierie locale au même moment où un poignant conflit de travail y éclate.