faire fondre les préjugés, plutôt que les calories
Après sept romans et recueils de nouvelles pour adulte, l’autrice Hélène Koscielniak effectue une première incursion dans le monde du roman jeunesse avec Mégane et Mathis, qui s’insére dans la collection 14/18 des Éditions David en avril. Inspirée par la société qui l’entoure, l’écrivaine a souhaité mettre de l’avant la réalité vécue par les personnes souffrant d’anorexie, et les effets de cette maladie sur l’entourage de ces personnes. Le tout, en créant un récit « efficace » qui saura rejoindre les adolescentes et les adolescents, qu’elle connaît et affectionne tant.
Voyager en imagination
Après deux années de pandémie à observer le monde qui l’entoure, et plus particulièrement le monde de sa propre petite-fille, l’Acadienne Hélène Devarennes s’est lancée dans l’écriture d’une nouvelle série de livres jeunesse dont le premier tome, Émilie la pirate, a été publié en février dernier aux éditions Apprentissage Illimité. Avec ce nouveau personnage prêt à vivre bien des aventures, l’écrivaine invite les enfants à mettre à profit leur créativité pour, notamment, se remonter le moral.
la famille avant tout
Que se passe-t-il lorsqu’on perd sa liberté? Quelle série de décisions dans une vie peut nous mener à connaître une fin sombre? À quel point les traumatismes vécus se transmettent-ils de génération en génération? Voilà plusieurs questions auxquelles l’autrice irano-canadienne Ava Farmehri nous invite à réfléchir dans son tout premier roman, Dans la lugubre forêt nos corps seront suspendus, paru aux Éditions L’Interligne. Malgré son contexte qui peut sembler dur, le roman se révèle saisissant et son histoire, très touchante, ses images, détaillées, ses souvenirs, authentiques et ses personnages, attachants.
partir ou rester?
Toute sa vie, l’écrivaine Catherine Voyer-Léger a sillonné les routes et visité les aéroports et les hôtels des quatre coins du pays, et même au-delà. Entre les va-et-vient de son enfance sur l’autoroute 15 et ceux qu’a exigés sa carrière qui l’a menée vers divers lieux, Voyer-Léger a connu une vie des plus mouvementée, jusqu’à ce qu’elle décide d’adopter un enfant et de s’installer de façon plus stable. C’est ce tiraillement entre l’envie de bouger et celle de s’enraciner que Voyer-Léger a décidé de creuser dans Mouvements, un recueil de récits entre l’essai et la poésie – dont un projet photo-texte – publié aux éditions Prise de parole le 15 février dernier.
faire le tour de la question
Pour son plus récent recueil de poésie, l’autrice manitobaine Lise Gaboury-Diallo a été inspirée par un panneau publicitaire aperçu lors d’un voyage à Milan, en Italie. Cette affiche promotionnelle mettait de l’avant les surrogati, un terme traduisible en français par « mères porteuses ». De ce simple mot, des centaines de questions ont éclos dans son esprit, et au terme de ces réflexions est né petites déviations, un recueil divisé en quatre parties, paru au début de l’année aux Éditions du Blé.
La littérature en guise de refuge
Au cœur du Vancouver des années 1960 vit, en compagnie de son frère Raphaël, une petite fille nommée Nadia. Après un événement dramatique que tenteront de leur cacher les adultes, les deux enfants seront confrontés à une nouvelle réalité moins heureuse, à laquelle ils devront s’adapter. Pour y échapper, Nadia trouvera refuge dans la littérature, qui lui servira de guide. C’est son histoire que recèle La petite fille qui voulait vivre dans les livres de Michèle Rechtman-Smolkin, publié aux Éditions du Pacifique Nord-Ouest.